Les paroles de Brigham Young, telles que rapportées dans le programme d’autonomie de l’Église, m’ont frappée avec une force soudaine. J’avais rarement considéré le temps comme « capital » – quelque chose dont j’avais l’intendance et dont je devais rendre compte à Dieu. En tant qu’une mère qui travaille et qui a deux petits-enfants, j’essaie généralement d’utiliser mon temps efficacement ; mais comment pourrais- je améliorer cela en mettant en pratique les suggestions fournies par le programme d’autonomie de l’Église ?
J’ai décidé de m’embarquer dans une expérimentation d’une semaine en mettant en pratique le processus qui comporte cinq étapes suggérées par l’Église :
1. Faites la liste des tâches que vous aimeriez accomplir tous les matins. Ajoutez les noms des personnes que vous pouvez servir.
2. Priez pour être guidé ; ensuite
3. Définissez les priorités. Numérotez la tâche la plus importante en mettant « 1 », et ainsi de suite.
4. Fixez des buts. Écoutez l’Esprit et commencez par la tâche la plus importante sur la liste.
5. Faites rapport tous les soirs à votre Père céleste. Posez des questions. Ecoutez. Ressentez son amour. Repentez- vous.
Je l’ai appelée le hashtag #Expérimentation en termes de temps et j’ai invité quatre amies à se joindre à moi. Toutes sont des mères qui travaillent dont leur emploi du temps est soumis à des multiples contraintes. Comment est- ce que la façon dont nous avons considéré notre temps et notre foi changerait lorsque nous avons mis en pratique ces étapes pour devenir le hashtag #Efficaces en termes de temps ?
Pour Candice Holmes, le fait de prier lorsqu’elle planifiait sa journée a conduit au changement des priorités. « J’ai constaté que lorsque je priais pour que l’Esprit me guide, j’ai été guidée à faire différemment les choses planifiées. Cela m’a permis d’accomplir plus », a-t-elle dit.
Rosanne Scarth (pas de photo) a dit que le fait de suivre le processus l’a aidée à se sentir plus concentrée et en paix. « Tous les sentiments d’angoisse, d’inquiétude ou de peur disparaissent complètement lorsque je prépare ma journée de cette façon », a-t-elle dit.
Personnellement, j’ai fait la distinction entre ce qui était « utile » et ce qui était « sage ». Par exemple, passer une demi- heure à m’amuser avec mon enfant de deux ans peut ne pas être considéré comme « utile ». Mais, au vu de mes buts en tant que mère, c’était vraiment sage. J’ai commencé à planifier ma journée avec mon but général à l’esprit. J’ai trouvé un créneau pour « passer un moment d’attention en tête- à- tête » avec chacun de mes enfants. Peu importe ce que je n’ai pas réalisé pendant la journée, j’ai constaté que je pouvais inévitablement cocher cela. Cela m’a fait du bien de reconnaître ce bon usage du temps, même s’il n’y avait rien de tangible à montrer pour ça.
Nous avons tous constaté que la mise en pratique de ces cinq étapes nous a aidés à nous sentir plus rapprochées du Seigneur. Je me suis rendu compte que devenir autonome à bien des égards, veut dire devenir plus dépendant de Dieu. Au lieu de permettre à d’autres personnes ou à des facteurs externes de dicter quelles activités étaient accomplies, je lui demandais ce qu’il fallait faire. Je l’invitais à devenir le « patron » de mon temps – et personne ne peut faire ce travail mieux qu’il le peut !
Pour Chanel Bester, cela signifiait s’assurer qu’elle mettait « les choses importantes en premier ».
« J’ai constaté que lorsque je commençais ma journée en priant et en lisant juste un ou deux versets – et ce, dans la mesure du possible, avant de réveiller et de préparer quatre petits-enfants – j’ai senti que le Seigneur était invité dans ma journée. J’ai pu recevoir et reconnaître davantage l’aide divine dont j’ai besoin en tant que mère occupée. »
Rosanne a dit que « faire rapport au Seigneur a rendu mes prières beaucoup plus significatives et plus efficaces.
Depuis que je le fais, je sens les murmures de l’Esprit devenir beaucoup plus clairement et je les reconnais beaucoup plus facilement que les jours où je ne suis pas les étapes. »
Phemelo Molefe a dit : « J’ai commencé à faire rapport à moi-même du bien que j’avais fait juste pour m’aider à être de bonne humeur et me débarrasser de l’idée que je n’étais pas assez bonne. Je n’avais pas auparavant, avant cet exercice, considéré la prière comme un moment pour faire rapport à mon Père céleste. Le fait d’ajouter l’élément de lui faire rapport rend la relation encore plus personnelle, et je pense que je commencerai à incorporer cela dans mes prières quotidiennes. »
Pour moi, l’un des impacts les plus durables de l’expérimentation s’est produit en première étape : écrire les noms des personnes que je peux servir cette journée. Cette petite action sert de rappel quotidien de mon vrai but sur terre. Je ne suis pas ici pour cocher une longue liste des tâches. Je suis ici pour être disciple du Christ, pour être un instrument entre ses mains et pour servir ceux qu’il voudrait que je serve. Le hashtag #Principes en termes de temps m’aident à me sentir comme si je fais ce que je devrais pour « persévérer dans une si grande cause ! » (D&A 128:22)